J’y Vis – À la recherche des “places de poche” de la Belle de Mai

En décembre 2016, le Collectif Etc a accompagné la réalisation d’un diagnostic sensible avec des habitants du quartier.

 

À l’initiative du collectif d’habitants Brouettes et Compagnie et du collectif Citoyens du 3ème, des personnes qui vivent ou qui travaillent dans le quartier, se sont unies pour réaliser un “diagnostic en marchant”. L’assemblée s’est nommée “J’y vis” en réponse à la concertation « j’en parle » menée par l’équipe du projet urbain Quartiers Libres Saint-Charles – Belle de Mai. L’objectif : se positionner comme comité expert en usages et formuler des préconisations pour le projet urbain.

Deux groupes de travail se sont formés autour d’axes extraits du projet urbain : les “places de poche” et la mobilité dans le quartier; et deux autres autour de sujets émanant du groupe : les cheminements piétons et les points de vues depuis les habitations. Des membres du Collectif Etc ont alors rejoint le groupe mobilisé sur les places de poche, histoire de de commencer à appréhender le territoire dans lequel ils venaient de s’installer.

Les places de poche, c‘est un concept formulé par le groupement du projet urbain Quartier Libres, pour étendre les transformations urbaines au delà du secteur des casernes et de la gare, en faisant émerger plusieurs petits espaces publics dans le quartier. Mais ces espaces n’étaient pas encore identifiés, c’est pourquoi il a paru pertinent de se saisir du sujet pour repérer ceux qui selon les habitants, seraient les plus pertinents pour une intervention.

Angles de rues, parvis, parcelles en friche…un ensemble de vingt-cinq espaces ont été identifiés, au cours de soirées organisées à l’Ambassade du Turfu, donnant au groupe l’occasion de réunir des anecdotes et des idées pour le devenir pour de chacun d’eux.

En janvier 2017, les productions du “diagnostic en marchant” ont été présentés dans une exposition proposée par les acteurs du projet Quartiers Libres, dans les locaux de la Friche Belle Mai. Ces derniers ont annoncé qu’ils souhaitaient voir démarrer la fabrication de quelque places de poches au cours des prochaines années, en lien avec des associations et de groupes du quartier. À ce jour, aucun calendrier ni aucune modalités n’ont encore été communiquées.